Télécharger le rapport de la cour des comptes
Télécharger le modèle de dénonciation
La mobilisation
citoyenne est essentielle pour promouvoir la justice et la transparence dans la
gestion des affaires publiques au Cameroun. Face à l'inaction et aux abus des
membres du gouvernement, des députés et des sénateurs, il est crucial que chaque
citoyen participe activement à cette défense.
Dans le cadre de la
mobilisation citoyenne initiée par la dynamique Rali, deux nouvelles plaintes
ont été déposées le 3 janvier 2025 pour dénoncer les abus des fonctionnaires et
des élus qui aggravent la situation économique et sociale désastreuse au
Cameroun
Détails des plaintes
déposées
Plainte
auprès du Procureur de la République :
Objet : Dénoncer le
défaut de transparence, le non-respect des obligations légales, ainsi que
l'inaction des membres du gouvernement et des parlementaires.
Tribunal : Tribunal de
Première Instance de Yaoundé, Centre-Administratif.
Plainte
avec constitution de partie civile :
Objet : Accuser les
membres du gouvernement, les députés et les sénateurs de violation du droit à
l'information et de non-respect des procédures légales dans l'adoption de la
loi de finances pour l'exercice 2025.
Tribunal : Président du
Tribunal de Première Instance de Yaoundé, Centre-Administratif.
Contexte
et enjeux
Cette campagne légale
s'inscrit dans un contexte où les citoyens camerounais se sentent trahis par
leurs dirigeants. Le déficit de gestion publique, associé à une loi de finances
2025 peu crédible, entraîne une détérioration des conditions de vie. Les
informations erronées diffusées par les autorités biaisent les attentes des
citoyens, qui subissent une pression fiscale accrue sans bénéficier des
services publics correspondants.
Problèmes
soulevés :
Détournement
de deniers publics : Les ressources financières sont mal
gérées, ce qui étouffe les populations.
Absence
de services publics adéquats : Les citoyens ne
reçoivent pas les services pour lesquels ils paient.
Conclusion
Il est impératif que
chaque citoyen prenne conscience de son droit et devoir d'agir pour défendre la
transparence et la justice. Cette mobilisation n'est pas seulement un combat
pour le respect de la loi, mais aussi une lutte pour l'avenir de notre
démocratie et le bien-être collectif. En s'engageant, nous contribuons à un
Cameroun où la justice sociale et l'équité sont des réalités tangibles.
Vous pouvez déposer
votre lettre de dénonciation auprès de l'autorité la plus proche, que ce soit
le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Yaoundé,
le sous-préfet, le préfet, le maire ou encore le chef de la diplomatie dans les
représentations diplomatiques du Cameroun à l’étranger. Cette démarche est
conforme à l'article 135 du Code de procédure pénale, qui stipule que toute
personne ayant connaissance d'une infraction est tenue d'en informer
immédiatement les autorités compétentes.
Clarification
des points clés :
Dénonciation
devant une autorité locale : Selon l'article 135 du
Code de Procédure Pénale camerounais, toute personne ayant connaissance d'une
infraction est tenue d'en aviser immédiatement soit le Procureur de la
République, soit un officier de police judiciaire, ou à défaut, toute autorité
administrative locale.
Transmission
au Procureur : Si la dénonciation est faite à une
autorité locale (comme un maire ou un délégué du gouvernement, un Préfet,
Sous-préfet, voir gouverneur), cette autorité est alors obligée de transmettre
l'information au Procureur de la République ou à l'officier de police
judiciaire le plus proche.
Lettre
de demande de transmission : Si vous choisissez d'adresser
votre dénonciation à une autorité locale, vous pouvez également inclure une
demande formelle pour que cette autorité transmette votre dénonciation au
Procureur. Cela garantit que votre dénonciation sera traitée par les instances
judiciaires compétentes.
Obligation
de transmission : L'autorité administrative qui reçoit
la dénonciation doit porter cette information à la connaissance du Procureur de
la République ou de l'officier de police judiciaire le plus proche
En résumé, vous avez la
possibilité d'adresser votre lettre directement au Procureur ou à une autorité
locale qui se chargera ensuite de la transmettre. Cela offre une flexibilité
dans la manière dont les citoyens peuvent signaler des infractions et garantir
que les actes illégaux soient portés à l'attention des autorités compétentes.
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